FLUTES ET BASSONS

Loin des 1022 musiciens du Concert Monstre , 

de l'envol de montgolfière  en ouverture du traditionnel

 Festival Berlioz de la Côte St André...dans une atmosphère plus intimiste le choix se porte sur un quatuor de flûtes classiques , musique de la Renaissance ,où

 Belle Dames et Troubadours semblent passer devant nos yeux 

Mais... 

la seconde partie s'annonce différente par la représentation d'un paysage musical encore peu connu en Europe par
 l'Ensemble  ANTARA venu du CHILI  

"Ethnomusicologues aussi bien que musiciens ont entrepris des travaux de recherches sur les instruments traditionnels chiliens  et la combinaison entre ces instruments et la technique de jeu contemporain 

Reconstruction d'une flûte traversière qui était restée muette depuis mille ans par exemple 

Bassons et flûtes de Pan Tout un vaste univers qui inventent de nouvelles façons d'entretenir leur patrimoine

Souffles , cris, murmures chuchotements sons discordants , signal chamanique dont le chef du groupe nous avertit pourtant de ne pas être surpris... jusqu'au  final  du grand basson à la sonorité abîssale 

Etonnant , impressionnant de savoir faire et de passion , ces Jeunes virtuoses déploient une belle force physique  harmonique avec simplicité et talent 
Bravo 
Les commerçants depuis quelques années seulement ( 21ème festival ) font de leurs vitrines de véritables oeuvres- d'art peut  être aussi retrouvent-ils enfin leur enfant du pays ...

RECAPITULATIF AOUT 2014

Ciels d'été, 

PALETTE 

du peintre jongleur du jour et, comme un signe venu du fond des temps plusieurs idées se percutent par un 

MESSAGE PERSISTANT 

qu'il fallait concrétiser  par la Dame Etrusque qui rejoint et perdure dans la vie en harmonie

EXPOSITION AU CHATEAU

avec Marie Amélie Germain et se promener dans les senteurs parfumées 

IL EST UN JARDIN 

début d'un poème " où chaque saison palpite de vie silencieuse"alors 

JUSTE UN REGARD 

et le moindre détail devient fleur ou gorgone ...rêves d' enfance 

BOIS TOUTENBOIS  

entre en scène dans cet imaginaire, que les sons transportent par 

LES GRANDES ORGUES 

hors des frontières du réel ce qui devient une invitation imprévue

 dans la Garrigue du Gargalon par

LA FABLE DU JOUR

Aout se termine en apothéose " Monstre " et l'ouverture 

du Festival BERLIOZ rendez - vous immanquable depuis 20 ans 

A suivre ...

FABLE DU JOUR

Dans la garrigue du Gargalon

Dans la chaleur  , le thym et la farigoulette

Oreilles pointées, oeil aux aguets 

Messire Lièvre et son compère s'invite au déjeuner

Petites salades tendrement arrosées 

Un régal à partager 

Mais ...

  De bon matin en arrivant dans la garrigue du Gargalon sentant le thym et le romarin

Philippe resta tout marri !!

Adieu pique - nique et salades croquantes

Il ne restait que terre labourée 

Prêt à recommencer ...

Se méfier  , désormais  des rusés- lapins - malins aux grandes oreilles qui ne sont pas invités 

surpris dans leur petit déjeuner entre thym, sariette  et romarin   

Photos PHA au Gargalon

GRANDES ORGUES

Comme un grand vent de tempête qui s'engouffre sous les voûtes de la cathédrale

L'orgue envahit l'espace , les chapiteaux  semblent vibrer et le coeur s'affole 

 Les yeux du petit garçon en sont tout écarquillés frôlant la peur

Pourtant les uns se lèvent les autres arrivent en silence presque religieusement

Le lieu est propice...

 et chaque dimanche d'Août, l'heure d' Orgues à St Antoine l'Abbaye en Isère est très fréquentée par un va et vient studieux et attentif 

 Tout est proposé selon son temps , son goût ou son humeur 

Le grand succès de ces concerts est certainement  cette liberté  d'écoute

 Ce Dimanche Bach et Rameau

BOIS ... TOUTENBOIS

Comme un rêve d'enfant 

Comme un enfant rêve 

Comme les mots du poète 

Comme les nuages qui racontent une histoire

 J'aime le mot 

qui arc- en cièle une page

la douceur 

où se lavande l'aurore 

le sourire 

qui aquarelle un silence

Le désir 

qui perce- neige les nuits 

j'aime le vent 

qui bleu-ardoise les cieux 

l'océan 

qui infinit le regard 

la forêt 

qui craquefeuille,t les pas 

les amours 

qui tournesolent la vie 

Colette Muyard (Saisons de Soie )

Les heures de vacances  à la campagne se prêtent à toutes les fantaisies ... laisser sur la table du salon les cahiers ouverts , aux pages choisies ,  les recherches en panne et les images en déroute

 ( c'était je crois Doris Lissing) qui laissait ses carnets sur une grande table ses carnets pour noter selon son humeur  rouge ,noire ou d'or d'où le " Carnet d'Or "   je ne sais plus ou Pascal Quignard?

Qu'importe ... J'aime voir les grands espaces  d'inspiration un peu fous

et  ,laisser le hasard faire le reste

 Les dentelles au vent 

Que le Plasticien Tj me pardonne l'utilisation de son oeuvre en Monsieur " Toutenbois "le voici dans son intégrité

EL TORERO

Voir aussi

http://arletteart.blog.lemonde.fr/

JUSTE UN REGARD

Fleur  est-ce une fleur ?

dirait le Poète 

Feuillage endormi dans la pierre des temps?

Corail des abysses insondables ?

Cheveux de la Gorgone ?

 Loupe qui révèle un mystère ?

Rien de tout ça ...

Juste un peu de poudre séchée au grand soleil, oubliée dans une bassine au fond du jardin 

IL EST UN JARDIN...

Au fond d'une Abbaye, comme un havre de Paix Le " Jardin des Odeurs "

Jardin des Simples 

Jardin des parfums 

Jardin du Paradis

Quand l'oiseau bleu  , Mésange des origines du jardin du Paradis( détail 1400)

berce de son chant les roses odorantes 

 

  Et ...Ce lieu de quiétude 

"Ici le temps chante loin 

Ici le temps respire ample 

Un vent vert de tilleuls

fraîchit les jours en fleurs

L'automne craque rouge

aux feuilles des érables

Ici le temps bat tranquille

du chemin de poètes

à l'allée des flâneurs

sérénité et joie

festonne le village

Ici le temps souffle vrai

Chaque saison palpite 

de vies silencieuses

Le rêve à pas légers 

marche dans les forêts 

Ici le temps...

 Colette Muyard   ( Extrait  Etés filants )

St Antoine l'Abbaye  (Isère)  Le jardin des odeurs ce jour ...

EXPOSITION AU CHATEAU

Chaque été dans les salles de ce petit relais de chasse du XVIIème au titre  pompeux de château dans un parc au bord de la Galaure , rivière sage qui  se révolta cet hiver saccageant toutes ses berges et habitations à Hauterives là où le Facteur dans son Palais attire toujours autant de touristes étrangers .Mais au château ...

Des peintures nous enchantent tout simplement 

"Au delà du temps " de Marie-Amélie Germain  

 (ici pas de racolage visuel précise le texte du fascicule!!Ah!!)

L'art n'est pas chose diverse de la nature  dit Nicolas Poussin !! ( re Ah!!)

Nous voici prévenus ...

C'est le regard de cette jeune artiste ( 1966) Strasbourgeoise qui dépasse le monde de l'apparence , pour saisir l'intensité du réel C'est il me semble, par  le traitement de sa touche vibrante que naît l'émotion surtout dans les paysages

Sa technique alors se fait oublier  des portraits , des nus  (  que j'aime moins ) des oiseaux comme posés là dans une immense volière 

Des fleurs dans un cadrage insolite comme prêtes à être expédiées au bout du monde 

Et les somptueux fusains de sous-bois où cascade une rivière en écho à celle du parc ...

P as  facile à traduire en photo d'ensemble sous vitre à reflets 
Photos du fascicule plus sûres

La Galaure est plus accessible dans le parc

Thèmes universels tant de fois retrouvés et jamais épuisés. Une tonalité d'ensemble apaisante et pourtant bouillante d'énergie " solaire"maitrisée par un lien puissant avec la nature 
Sa peinture fonctionne comme la poésie par des mots simples qui remplissent l'espace et laisse au coeur une félicité
Le Grand  Cèdre veille depuis Henti IV   sur ce coin charmant du Bel Eté 

L'arbre de Marie-Amélie Germain  vibrant de lumière 

PALETTE

Comme pour se faire pardonner la grisaille et la pluie , le ciel ce soir

 nous offre une toile de Maître , changeante à chaque coup de pinceau

Voici la terre que le couchant lessive 

Voici les rivages de la Mer Jaune 

Où est le rose , où fait-il irruption ?

C'est le mystère de l'Ouest 
Nuit après nuit son trafic pourpre 
Jonche le débarcadère de Ballots d'Opale ...

...Puis aux pieds su Vieil Horizon
Couchant sa face tavelée pour mourir ...

...Le Jongleur du jour est parti
Emily Dickinson  (Lieu dit L'Eternité)

Stanley spectateur